Lieu : Oletta (France - 20)
Datation du clocher : entre 1777 et 1810
Typologie du clocher : rectangle isocèle en façade
Accès : l’accès se fait à partir de Bastia par la route de Porto Vecchio (RN 193) jusqu’à l’embranchement de la route de Saint Florent (D 82) ; suivre cette direction jusqu’à Oletta, ou bien, de Saint-Florent, par la D 82. L'église se situe au milieu du bourg d’Oletta bâti sur les pentes de la Cima di Zucarello qui redescendent vers le golfe de Saint-Florent.
Description : l’église possède une grande façade baroque dominée par deux clochers triangulaires disposés symétriquement de chaque côté de la façade ; les deux autres murs sont bâtis en pierre apparente ; elle se termine sur une grande abside. La façade repose sur un soubassement en pierre verte du pays très bien appareillé. De chaque côté de la porte centrale, on peut voir deux pilastres en pierre verte encadrant deux niches vides teintées en rouge sombre. Au-dessus, on peut voir le tympan semi-circulaire. De nombreux trous de boulin subsistent sur les murs de l’église. Les quatre pilastres supportent un fronton triangulaire au milieu duquel se trouve une horloge. Légèrement en retrait du fronton, un mur termine la façade, sur lequel sont bâtis les deux clochers.
Datation du clocher : entre 1777 et 1810
Typologie du clocher : rectangle isocèle en façade
Accès : l’accès se fait à partir de Bastia par la route de Porto Vecchio (RN 193) jusqu’à l’embranchement de la route de Saint Florent (D 82) ; suivre cette direction jusqu’à Oletta, ou bien, de Saint-Florent, par la D 82. L'église se situe au milieu du bourg d’Oletta bâti sur les pentes de la Cima di Zucarello qui redescendent vers le golfe de Saint-Florent.
Description : l’église possède une grande façade baroque dominée par deux clochers triangulaires disposés symétriquement de chaque côté de la façade ; les deux autres murs sont bâtis en pierre apparente ; elle se termine sur une grande abside. La façade repose sur un soubassement en pierre verte du pays très bien appareillé. De chaque côté de la porte centrale, on peut voir deux pilastres en pierre verte encadrant deux niches vides teintées en rouge sombre. Au-dessus, on peut voir le tympan semi-circulaire. De nombreux trous de boulin subsistent sur les murs de l’église. Les quatre pilastres supportent un fronton triangulaire au milieu duquel se trouve une horloge. Légèrement en retrait du fronton, un mur termine la façade, sur lequel sont bâtis les deux clochers.
Il
s’agit d’une église baroque de la période Baroque
classicisme. Un
panneau de marbre, placé sur le mur nord de l’église, rappelle le
souvenir de Mgr Eugène de Bethisy de Mézières, chevalier de Malte,
issu d’une vieille famille noble de Picardie, qui laissa un bon
souvenir et finit ses jours le 26 août 1768.
Pour ce
qui est des deux clochers, nous nous trouvons en présence d’un
nouveau cas, le clocher du type triangle rectangle isocèle, bâti
symétriquement sur les deux angles de la façade. Les
bâtisseurs de cette église se sont vraisemblablement inspirés de
l’église Saint-Jean-Baptiste qui domine le port de Bastia,
construite entre 1636 et 1670 ; ils ont utilisé le principe des
clochers triangulaires pour parvenir au même effet, à moindre
frais.
Ces deux
clochers, absolument identiques, dominent cette église ; leur
corps se présente sous la forme d’un prisme droit. Leur face
principale est encadrée par deux pilastres qui supportent un bel
entablement formé par de multiples moulures. Au milieu, une fenêtre
cintrée permet de voir une cloche. Au-dessus, le toit présente une
nouveauté : il ne s’agit plus d’un toit triédrique
habituel, mais d’un bulbe aplati qui, du fait de la triangularité,
a été abaissé et prend l’allure de deux bourrelets l’un sur
l’autre. Ils sont tous les deux dominés par une croix. Une
girouette a été installée entre les deux clochers, au milieu de la
façade.
Les deux
faces principales des clochers reposent sur les murs d’angle de la
façade principale de l’église. L’autre face de l’angle droit
possède une fenêtre cintrée encadrée par deux pilastres. La
troisième face, le mur diagonal, présente des chanfreins très
larges qui s’apparentent au clocher de Falicon, ce qui donne une
base en forme de pentagone avec un angle droit ; on peut
supposer que, comme à Falicon, le mur diagonal repose directement
sur la voûte. Cette face possède une fenêtre cintrée
analogue aux autres faces. La réalisation est très soignée avec un
entablement très ouvragé.
Ce type
de clocher, avec ses angles chanfreinés, pourrait se rattacher au
groupe d’influence niçoise transmis en Corse, probablement par
l’intermédiaire des Frères Mineurs de l’Observance que nous
avons déjà rencontrés à Aubagne. L’utilisation de pilastre
double se trouve également à Aubagne. Ces clochers ont été bâtis
selon la technique du comté de Nice, sur le modèle de Falicon.