Comment se fait-il que les clochers triangulaires soient si peu connus ?

Cela tient certainement au fait qu’ils offrent toujours leur meilleur côté au regard, dissimulant le mur diagonal. Ainsi on ne voit pas leur triangularité. Nous nous attacherons dans ce blog à mieux faire connaître cette curiosité en trompe-l'œil et à mettre au grand jour ses trois faces singulières.
L’inventaire des clochers triangulaires a fait l'objet d'une publication dans les Mémoires ("LI") que vous pouvez vous procurer auprès de l’I.P.A.A.M (Institut de Préhistoire et d'Archéologie Alpes Méditerranée).
Il n’est d’ailleurs pas terminé car de nombreux clochers ont été recensés depuis. Pour réaliser cet inventaire, nous avons utilisé les frontières du XVIIe et XVIIIe siècle concernant le Comté de Nice, la Provence, le Duché de Savoie, la Ligurie et la Corse.
Pour chaque clocher triangulaire, nous ajoutons ci-contre une fiche que vous pourrez découvrir au fur et à mesure de nos recherches.

Georges Salacroup et ses enfants Serge et Sophie
I campanili triangolari : una curiosità del trompe-l'oeil del barocco a Nizza

Come è possibile che le torri triangolari siano così poco conosciute?
Ciò è certamente dovuto al fatto che offrono sempre il loro lato migliore, nascondendo la loro diagonale.Quindi non vediamo la loro triangolarità.
Ci concentreremo in questo blog per sensibilizzare l'opinione pubblica a questa curiosità del trompe-l'oeil e portare alla luce i suoi tre lati particolari.
L'inventario delle guglie triangolari è stato pubblicato nelle Memorie ("LI") che è possibile acquistare dal IPAAM (Istituto di Preistoria e Archeologia Alpi Mediterranee). Quest'ultimo non é ancora stato terminato in quanto molti campanili sono stati recensiti in un secondo tempo. Per realizzare questo inventario, abbiamo utilizzato i confini del XVII e XVIII secolo che riguardano la Contea di Nizza, la Provenza, il ducato di Savoia, Liguria e Corsica.
Per ogni torre triangolare, aggiungeremo una scheda che potrete scoprire di volta in volta durante le nostre ricerche.

Georges Salacroup ei suoi figli Serge e Sophie

Orco Feglino (Italie - Sv)

Santuario di Santa Maria Ausilatrice

Lieu : Orco Feglino (Italie - Province de Savone)
Datation du clocher : 1874
Typologie du clocher : rectangle isocèle
Accès : Orco-Feglino se situe au nord de Finale Ligure, juste au dessus de l’autoroute A10. Le Santuario di Santa Maria Ausiliatrice se trouve au dessus du village. 
Description : le sanctuaire possède une grande façade blanche, encadrée par deux clochers et installée devant une immense nef arrondie au chevet.




La façade est majestueuse, on peut la diviser en trois parties.

La première partie, au centre, comprend une grande porte cintrée dont la partie haute, semi-circulaire, repose sur une moulure qui traverse toute la façade. Au dessus, un entablement traverse, lui aussi, toute la façade. Il est surmonté par trois ouvertures cintrées, accolées, sous un oculus, le tout installé dans une grande niche cintrée. L’ensemble se termine par un gâble qui, s’appuyant sur deux entablements, domine le toit du sanctuaire et se termine par une croix en fer. Au milieu du gâble on peut voir une niche avec une statue de Santa Maria Ausiliatrice.
De part et d’autre de la partie centrale, s’élèvent deux pilastres jusqu’au niveau du toit. Ils sont décorés par les moulures et les entablements qui traversent la façade. Ils se terminent par deux entablements sur lesquels reposent deux pyramidions, coiffés d’une boule.

Les deux autres parties, symétriques, se situent au dessus de deux portes d’entrée rectangulaires au dessus desquelles on peut voir un oculus surmontant deux arcatures, le tout se terminant par un gâble qui s’élève à la hauteur des cloches.
A gauche, s’élève un petit clocheton, quadrangulaire, coiffé par un toit pyramidal se terminant par une boule. Il possède quatre ouvertures rectangulaires avec deux cloches dont on aperçoit, à gauche, le mécanisme.
A droite, s’élève un petit clocheton, triangulaire, coiffé par un toit triédrique se terminant par une boule.

 

Ce clocher est du type triangle rectangle isocèle, il a été bâti suivant la technique du Comté de Nice. La face diagonale doit reposer sur un arc de décharge et peut être sur une trompe. Nous sommes encore là dans un cas flagrant d’économie. Le clocher de gauche, quadrangulaire, devait être suffisamment important pour y loger plusieurs cloches et leur mécanisme. Celui de droite n’existait que pour la symétrie, la formule triangulaire s’adaptait à merveille. Le Sanctuaire date de 1874, fin du baroque.

Nous n’avons pas pu visiter l’intérieur.